One-man-show de Paul Lietaer en Historic

Watermerk Historic BRC
07/04/2024
Comme escompté, la concurrence n’a rien pu faire face à Paul Lietaer et à son Opel Ascona 400 lors de ce TAC Rally. Le moustachu de Zwevegem a en outre hissé son Opel à une superbe 8e place du classement général, dans le sillage de la Porsche de Patrick Snijers, un pilote de sa génération, et devant la 991 GT3 de PJM Cracco ou encore la Rally2 de Richard Pex. Benoit Verlinde s’offrait une méritoire deuxième place sur sa Ford Escort Mk2. Paul Lietaer s’est montré intraitable au TAC Rally, une épreuve à laquelle sa première participation remonte à 1976. En l’absence de réelle concurrence en Historic, il a cherché ailleurs des camarades de jeu à qui se mesurer : « C’est dommage qu’il y ait aussi peu de concurrence en Historic. Où sont les M3 E30 ? Je me suis dès lors concentré sur la bagarre avec les Porsche, mais j’ai vite pu me rendre compte que Monnens et Snijers disposaient simplement de plus de puissance. C’est logique aussi, mais il fallait bien que je me trouve des adversaires quelque part. En tout cas, je me suis vraiment amusé. Et je pense que les spectateurs aussi se sont amusés. » Ancien vainqueur du Clio Trophy, Benoit Verlinde terminait au deuxième rang à 9 minutes du vainqueur sur une Ford Escort Mk2 : « C’est l’ancienne voiture de Geert Vandoorne, rachetée par Patrick Debussere. Il a mis l’auto au point, mais l’a laissé dans un garage pendant quatre ans. Je peux en montrer un peu le potentiel aujourd’hui. Quelle voiture ! Elle ne tient évidemment pas la route comme une Clio Rally3 et j’ai donc dû un peu m’habituer à son comportement dans les virages rapides, mais le moteur est vraiment puissant. C’est très amusant. » Matthias Ver Eecke amenait son Opel Kadett GTE au troisième rang final, devant Hans Vancampenhoudt, de retour après 12 ans d’absence. Ce dernier perdait de précieuses minutes après avoir calé le moteur en spéciale avec un démarreur hors d’usage. Il devait longuement attendre avant d’être assisté par les spectateurs pour relancer la mécanique. Quant à Caine Minne, il cassait le moteur de sa Ford Sierra Cosworth dès la première spéciale. Pour Koen Verhaeghe, c’est suite à un souci de moteur dans l’ES 10 qu’il devait en rester là : « Nous avions des problèmes de moteur depuis quelques spéciales. Au départ, il fallait au moins 20 secondes pour que la puissance arrive. Le moteur montait très lentement en régime et il a commencé à chauffer. »