Les commentaires de quelques pilotes

Watermerk BRC
21/02/2023
Lundi soir, la 25ème édition du Rally van Haspengouw a été présentée dans les installations de Droneport, qui serviront ce week-end de quartier général de l’épreuve. Quelques pilotes ont exprimé leurs impressions à quelques jours du départ. Kris Princen – Peter Kaspers – Citroën C3 Rally 2 – N° 6 “Nous serons de nouveau de la partie dans ce rallye se disputant dans notre jardin. Chaque année, j’annonce que je vais prendre ma “pension”, mais le virus reprend toujours le dessus quelques semaines avant l’Haspengouw. L’an dernier, j’ai pris énormément de plaisir au volant d’une WRC. Cette fois, nous prendrons le départ sur une Citroën C3 Rally2 de PH Sport. Les jeunes ténors du BRC Sont vraiment très rapides. Je ne sais donc pas où nous pourrons nous situer. Nous allons simplement essayer de faire de notre mieux. Le principale st toujours de s’amuser et surtout que l’épreuve se déroule en toute sécurité. C’est pourquoi nous demandons aux spectateurs de respecter les zones de sécurité en les laissant libres et en prenant place aux endroits sûrs. Les pilotes ne sont que des hommes qui peuvent parfois commettre une erreur. La mécanique peut aussi parfois faillir.” Marc Timmers – Stéphane Prévot – Skoda Fabia Rally2 – N° 12 “Il y a exactement 33 ans, j’ai eu la chance de monter sur le podium final du Haspengouw avec Stéphane Prévot. C’est pourquoi j’ai proposé à Stéphane d’une fois remettre le couvert ensemble. Il y a quelques jours, il a participé à un rallye au Qatar, mais ce week-end, nous nous attaquerons ensemble aux spéciales du Haspengouw. Depuis peu, je réside en Espagne. Mais avant cela, j’ai habité de longues années à Bilzen. Je connais donc bien la région. Pourquoi je reprends maintenant du service? J’avais envie d’une fois goûter aux performances d’une Rally2. J’ai eu l’occasion d’essayer la voiture la semaine dernière. Par rapport aux WRC que j’ai eu l’occasion de piloter, la Skoda n’est vraiment pas brutale ni agressive. Je suis en revanche impressionné par le freinage. On peut freiner extrêmement tard. Le grip latéral est aussi phénoménal. C’est pourquoi les vitesses de passage en courbe sont aussi élevées. Les limites de l’auto sont bien plus loin que je ne l’imaginais. Je devrai donc arriver à reculer mes propres limites. Mon objectif? Je ne pourrai pas rivaliser avec des ténors comme Kris Princen, Adrian Fernémont ou Gino Bux. Ce ne serait pas réaliste. Mais je devrais pouvoir viser un Top 5, ainsi que la victoire en Master Cup…” Jonas Langenakens – Kenneth Delvaux – Mitsubishi Lancer Evo7 – N° 23 “J’ai un peu hésité quant à louer ou acheter une Rally2 mais il faut être réaliste. Je ne pourrais de toute façon pas rivaliser avec les ténors qui roulent régulièrement sur ce genre de voiture. Mon fils Tibo est très actif comme coureur cycliste. Je le suis volontiers sur les épreuves. Je n’ai donc pas beaucoup de temps pour rouler moi-même en rallye. Nous serons donc au départ sur notre fidèle Mitsubishi Lancer Evo7, qui a reçu de nouveaux amortisseurs durant l’hiver. Autrefois, il était possible de concurrencer les R5 avec la Mitsubishi dans des conditions très glissantes. Ce temps est révolu car le châssis d’une Rally2 est particulièrement efficace. C’est pourquoi un temps sec serait maintenant préférable, car sur le plan de la vitesse de pointe, notre Lancer est à son avantage. J’espère surtout pouvoir disputer une course sans problème.” Tom Boonen – Erwin Mombaerts – Lancia Delta Integrale – N° 26 “J’ai acquis la fascination pour le sport automobile par mon grand-père. Il travaillait comme marchand de glaces sur les circuits de Zolder et de Francorchamps et je pouvais souvent l’accompagner pour assister aux courses. La passion est restée. Après ma carrière cycliste, j’ai commencé à rouler en circuit parce que le circuit est plus accessible que le rallye. Il existe de nombreux Track Days où on peut rouler avec une auto rapide sur circuit. De là, le pas n’est pas si grand pour passer sur une vraie voiture de course au niveau de chacun. Pour rouler en rallye, on ne sait pas s’entraîner. Aux Legend Boucles de Bastogne, j’ai vraiment pris goût au rallye et le lundi après l’épreuve, j’ai directement appelé Erwin Mombaerts, mon copilote, pour lui demander si nous pouvions participer au Rally van Haspengouw. Je connais la région car je venais souvent m’entraîner par ici à vélo. Nous allons rouler sur une Lancia Delta Integrale, une voiture que j’avais en miniature sur mon étagère quand j’étais gamin. Ce n’est peut-être pas la voiture la plus facile à conduire, mais le modèle est légendaire et c’était encore trop tôt pour se lancer au volant d’une Rally2. Laissez-moi d’abord acquérir un peu d’expérience. J’ai roulé un peu avec la Lancia dans un zoning, en compagnie de Kevin Abbring. La véritable prise en mains, à haute vitesse, ce sera pour jeudi, lors du shakedown.”