Niels Reynvoet émerge au bout de 2 jours de folie !

Watermerk BRC
28/04/2024
Cette 41e édition du Rallye de Wallonie restera dans les annales comme l’une des plus disputées et des plus riches en rebondissements. C’est au bout du suspense que le leader du championnat, Niels Reynvoet a ‘’raflé’’ la victoire en assommant la concurrence dans la « power stage » grâce à un choix de pneus judicieux. La pluie s’est en effet invitée pour ce dernier chrono et Niels était le seul parmi les trois prétendants à la victoire à avoir emporté avec lui deux pneus « pluie » de secours. En reléguant Maxime Potty à plus de 12 secondes et Cédric Cherain, auteur de deux tête-à-queue, à plus de 20 secondes, le pilote d’Oudenaarde a mis fin à un suspense digne d’un vrai « thriller » qui a tenu le public en haleine tout au long des deux jours de course. Après le démarrage en trombe d’Adrian Fernémont en début de rallye, la montée en puissance de Jos Verstappen qui rentrait en tête à Jambes à l’issue de la première journée… et de leurs abandons successifs en début de deuxième journée, la bagarre s’est jouée à coups de secondes entre Cherain, Reynvoet et Potty jusqu’à cette fatidique dernière épreuve chronométrée. La pression qui se relâche et la bonne affaire réussie dans le cadre du championnat, l’ancien cycliste semi-pro Niels Reynvoet ne pouvait cacher son émotion à l’arrivée. «C’est un rêve que de venir gagner ici… Et en plus l’objectif d’un podium au championnat devient vraiment une réalité…». D’autant que Maxime Potty ne disputera pas tout le championnat et que Cédric Cherain espérait mieux qu’une 3e place, sans points supplémentaires dans la Power Stage. Niels Reynvoet devient du coup un candidat déclaré au titre. L‘expérience accumulée, la présence de l’expérimenté Kris D’Alleine à ses côtés, la victoire au TAC… autant d’éléments qui ont permis au vainqueur de se surpasser sur des routes où il avait déjà brillé l’an passé avec une troisième place en vue avant d’être déclassé pour avoir roulé sur trois roues… Niels Reynvoet affiche 71 points, pour 51 à Potty et 40 à Cherain. Derrière ce trio de furieux, Bastien Rouard n’a pas démérité mais quelques petites erreurs ont empêché le régional de l’étape de se battre jusqu’au bout pour une place sur le podium. Valeur sûre de ce championnat, Vincent Verschueren termine 5e sur une Citroën C2 qu’il prépare lui-même. Il a tenu tête à un Cédric de Cecco retrouvé, auteur d’une prestation 5 étoiles le dimanche après avoir un peu souffert le samedi par manque de rythme. John Wartique, 7e sur sa VW Polo, a lui aussi marqué les esprits et devient un élément incontournable du BRC. Les 7 premiers se tiennent en moins d’une minute, preuve de l’intensité de la course ! Le Top 10 est complété par trois autres équipages pilotant des voitures de la classe RC2 : Emile Breittmayer et sa Skoda, auteur d’un 2e temps dans le dernier chrono, Sébastien Incardona et Tom Boonen. Derrière Lander Depotter, un peu esseulé à la 12e place avec sa Renault Clio R3, Olivier Collard remporte le RGT au volant de sa Porsche 997 GT3. La bagarre en Stellantis Cup a tourné à l’avantage de Pierre-Manuel Brasseur après avoir « poussé » Tom Heindrichs à la faute. Deuxième du Renault Clio Trophy 2023 , « PM » ,comme on l’appelle, entame sa saison de la meilleure des manières. Dans ce Renault Clio Trophy, la victoire est à mettre à l’actif du très rapide pilote roumain Critian Sugar qui malgré une pénalité de 1’20’’ a réussi à dominer ses adversaires. Quarante-sept voitures, sur les 73 qui avaient pris le départ ont rejoint l’arrivée. Il est à souligner que le rallye s’est déroulé sans le moindre souci, avec aucune neutralisation due à un mauvais comportement du public, pratiquement aucun retard et aucune grosse sortie de route. Rappelons que la Division 2 a été remportée samedi par la paire Septon-Willaert (Peugeot 208 RC4). En VHRS, victoire autoritaire de Deflandre-Gengoux (Porsche 911) en catégorie 65 km/h et de Martens-Pyck (Volvo PV544) en catégorie 50 km/h.