Laurent Vanton et sa belle-sœur, Sarah Cuypers, seront, ce prochain week-end, au départ de l’Ardeca Ypres rally, sommet de la saison belge, pour y disputer l’épreuve comptant pour le championnat de Division 2. Objectif : rallier le terme de l’épreuve et venger
le stupide abandon du rallye de Wallonie
Epreuve fétiche de Laurent Vanton, le rallye de Wallonie ne lui a pas souri cette année. Une… pédale d’accélérateur pliée (!) l’a en effet contraint à l’abandon : « Une bêtise… Je croyais à un bris de câble d’accélérateur. En fait, la pédale, pliée, était sortie de son encoche. Si j’avais su, j’aurais pu réparer moi-même et continuer… Sur le coup, c’était d’autant plus rageant que nous étions en tête de la Division 2 et que je souhaitais offrir un beau résultat à ma belle-sœur, Sarah, qui officiait à mes côtés… »
Mais pas question pour le duo de rester sur un échec puisqu’il envisageait aussitôt de remettre le couvert à l’East Belgian en septembre : « Malheureusement, Sarah s’est vite rendu compte que son agenda ne lui permettrait pas de me seconder. J’ai cherché une alternative et, lorsque le règlement d’Ypres est sorti, ça m’est rapidement apparu comme une évidence ! »
Car, si Laurent n’avait pas vraiment prévu de retourner dans le Westhoek, il en gardait un très bon souvenir : « Malgré mes 20 ans de compétition, ma seule et unique participation date de 2021 quand l’épreuve a accueilli pour la première fois le WRC. Je ne voulais pas rater ça. Une expérience unique. Dès avant l’épreuve : devoir faire Ypres-Spa-Ypres pour les reconnaissances, c’était quelque chose d’inimaginable pour des amateurs comme nous ! Et en plus, c’était notre premier rallye depuis la pandémie. Bref, on redécouvrait tout, c’était un vrai challenge pour nous. Raison pour laquelle on avait loué une petite Ford Fiesta Junior (R2J)… que nous avons découverte sur la liaison menant à l’ES1. On a pu faire toutes les spéciales du côté d’Ypres puis, manque de chance, après le regroup, un cardan nous a contraints à l’abandon. Mais j’ai de supers souvenirs du parcours et des gens là-bas. Durant les reconnaissances, ils étaient encore très nombreux sur le pas de leur porte à nous encourager… »
On s’en doute, ce patron d’une entreprise de transport n’a pas eu de mal à convaincre sa restauratrice de copilote à remettre le couvert ! « Mais on va aborder l’épreuve de manière totalement différente du Wallonie. Déjà, je connais moins bien le parcours. Par contre, je suis rassuré que, cette fois, on fasse le Kemmel en montée. En 2021, c’était très chaud en descente ! Donc, pas question de faire un temps dès la première spéciale. On va essayer de rester au contact des meilleurs dans le 2WD Trophy (2 roues motrices, pneus et essence du commerce) et, surtout, je veux amener Sarah sur le podium final, histoire d’effacer nos deux abandons précédents (avec la demi-spéciale au rallye Zuid-Limburg 2017 avant un bris de cardan, ndlr) ! »
Pour ce faire, ils pourront aussi compter sur l’habituelle Renault Clio R3 Max de Laurent qui, toujours confiée aux bons soins de Francis Leroy, sort de révision : « Elle tourne comme une horloge et dispose, à présent, d’une plaque de renfort pour éviter que la pédale d’accélérateur soit à nouveau éprise de liberté ! ».
