Avec le Sezoensrally, le Jobfixers Belgian Rally Championship arrive à mi-parcours. Deux des quatre épreuves disputées jusqu’ici ont été remportées par Kris Princen au volant de la VW Polo R5 BMA. En Kris Princen et Patrick Snijers, BMA dispose en fait de deux pilotes qui se sont déjà imposés sur cette épreuve par le passé. Kris Princen en 2014 et 2017, Patrick Snijers en 2002 et 2009. Grégoire Munster peut déjà, en cas de bon résultat, décrocher la couronne chez les Juniors. Pieter-Jan Michiel Cracco entend de son côté poursuivre le processus d’apprentissage de sa compétitive Skoda. Quant à Charles Munster, il sera de nouveau de la partie au volant de l’Opel Adam en version Cup, tandis qu’Henri Schmelcher remet le couvert avec la VW Polo R5.Pour Grégoire Munster, c’est le championnat qui va primer lors du Sezoensrally. Au classement, il bénéficie d’une avance conséquente de 49 points sur son poursuivant le plus proche, Tobias Brüls. “Comme je dois faire l’impasse sur Ypres, il me faut avant tout penser au championnat ici. Je vais donc rouler de manière tactique, ne pas prendre de risques et tenter de remporter le classement chez les Juniors. Bocholt est une épreuve amusante, compacte, avec beaucoup de portions sur terre. Le seul bémol, c’est que la voiture n’est pas adaptée à ce type de parcours, car la plus grande partie du rallye se dispute effectivement sur la terre.’’
Pieter-Jan Michiel Cracco a démontré ses aptitudes lors du Rallye de Wallonie. L’an dernier, il a achevé le Sezoensrally en 8ème position. “Mon objectif pour le Sezoensrally est simple : accumuler les kilomètres afin de poursuivre l’apprentissage de la voiture. Je comprends déjà un peu le tout, mais il me faut encore m’adapter, et le plus important, c’est rouler, rouler et encore rouler. Le Sezoensrally réclame un pilotage particulier. Il faut rouler au feeling et ne pas trop réfléchir.’’Kris Princen est de retour. Comme prévu, il avait laissé tomber le Rallye de Wallonie, mais à Bocholt, il sera au départ. Il s’agira de son premier rallye sur terre au volant de la VW Polo. “Cette épreuve est un grand voyage dans l’inconnu, car la VW Polo n’a pas encore effectué le moindre mètre sur une telle surface. Il est d’ailleurs très dommage qu’aucun Shakedown ne soit organisé. Aller tester ailleurs sur la terre n’a aucun sens, car le bien connu maaskiezel est tellement spécifique. On s’élancera donc sur base d’un mix d’expérience et le set-up de base de l’an dernier, en tentant de le faire évoluer dans la bonne direction. On risque de tâtonner un peu, mais il n’y a rien d’autre à faire. Inutile de dire que nous viserons la victoire, comme nous le faisons toujours.’’Patrick Snijers a accumulé de l’expérience lors des épreuves précédentes, et il espère désormais concrétiser le tout par un résultat.“L’an dernier, j’ai fini en quatrième position avec la Porsche. Dans le contexte actuel, il serait impossible de rééditer cette performance avec une telle voiture. Une quatrième place, cela me parle assez, car celui qui finit à cette position n’est généralement pas loin du podium. Et c’est justement l’objectif du week-end : le podium. Tout est réuni pour signer un bon résultat. Mais je peux d’ores et déjà dire que cela va batailler ferme, et que le moindre détail aura son importance.’’Lors du Rallye de Wallonie, Henri Schmelcher a piloté pour la première fois la VW Polo R5. Et l’expérience a tellement plu au pilote qu’il sera de nouveau au départ du Sezoensrally avec cette auto. “Depuis 2004, j’ai pris part à des rallyes avec la Porsche. Rouler en soi, c’est bien, mais l’histoire a déjà été racontée à maintes reprises. Raison pour laquelle je me suis adressé à BMA afin de louer une voiture. J’en avais entendu beaucoup de bien, et je peux désormais confirmer le tout. Tout est préparé afin que le pilote se sente bien. En fait, il n’y a plus qu’à se focaliser sur le pilotage. L’épreuve précédente m’a tellement plu que j’ai voulu poursuivre l’expérience ce week-end au Sezoensrally. Le passage de la Porsche à la Polo est conséquent. J’ai appris la voiture petit à petit, et ce week-end, je veux poursuivre ce processus d’acclimatation.’’
