BMA a entamé le South Belgian Rally avec quatre voitures, et à l’arrivée, elles étaient toutes présentes. Deux d’entre elles ont même décroché un podium. Grégoire Munster et Louis Louka (Hyundai i20 N Rally2) ont terminé deuxièmes du classement général. Le champion Junior Charles Munster (Opel Corsa Rally4) et son copilote Loris Pascaud ont terminé deuxièmes chez les Juniors et troisièmes de la Stellantis Rally Cup Belux. Emile Breittmayer a mené sa Hyundai i20 R5 à une 23ème place générale pour ses grands débuts avec une telle voiture. En dépit d’un écart de trajectoire, Maxim Decock et Colin Van Renterghem (Opel Corsa Rally4) ont eux aussi atteint l’arrivée, se classant quatrièmes chez les Juniors. Grégoire Munster a disputé sa première épreuve de la saison en Belgique, et il pointait directement dans le groupe de tête. “Dès les premiers kilomètres, les différences chronométriques étaient très serrées, explique Grégoire Munster. Le set-up défini lors du Shakedown était bon, mais en vue de la deuxième boucle, nous avons décidé d’affiner certains réglages. Avec succès, car les chronos se sont améliorés directement. A l’entame de la troisième boucle, j’ai signé le meilleur temps, réduisant le retard sur le leader à moins de 10 secondes. Au bout du compte, Stéphane Lefebvre a gagné, mais je suis pleinement satisfait de la prestation que nous avons livrée. La concurrence représentée par Lefebvre est une bonne chose, car cela m’a obligé à donner le meilleur de moi-même. Sincèrement, une telle opposition, c’est chouette ! J’aurais bien sûr préféré gagner, mais cette préparation en vue de la Croatie était idéale, d’autant que Lefebvre prendra également part à cette épreuve. Pour moi, il est l’un des candidats au podium. Ce qui signifie que ma prestation me ravit, et elle constitue un excellent boost en vue de cette épreuve.’’ Pour Charles Munster, 20 ans à peine, le South Belgian Rally constituait la première épreuve de la saison. L’an dernier, il avait achevé la Stellantis Rally Cup Belux en deuxième position. Et cette année, son ambition est de faire encore mieux. “Le résultat final n’est pas celui escompté. Le parcours du South Belgian Rally ne me convient pas trop, ce qui ne nous a pas empêchés d’afficher de sérieuses prétentions. Une deuxième place chez les Juniors et un top 3 en Stellantis Cup, ce n’est pas mauvais, mais l’écart avec la première place est tout simplement trop grand. Le set-up que nous avions défini au départ n’était en fait pas assez bon. Dans le courant de l’épreuve, nous avons pu modifier pas mal de choses, et les progrès étaient là, mais nous pouvons mieux faire. Lors du Sezoensrally, nous voulons être de la partie, et je suis certain que cela me réussira. Au cours des prochains jours, je vais bien analyser les images, ce qui me permettra de tenter d’améliorer tout ce qui était moins bien. Cela me servira également lors des épreuves du championnat de France qui se disputent sur un parcours similaire.’’ Maxim Decock avait disputé l’an dernier sa première épreuve à l’occasion du Spa Rally avec une Opel Adam de chez BMA. Pour le South Belgian Rally, mais aussi pour le reste de la saison, il a franchi le pas vers l’Opel Corsa Rally4. “Le South Belgian Rally est l’un des rallyes les plus difficiles de la saison. Lors de la quatrième spéciale, nous sommes sortis de la route. Il n’y avait pas le moindre dommage à la voiture, mais il nous était impossible de repartir par nos propres moyens. Une dizaine de minutes a été perdue, mais avec l’aide des spectateurs, nous avons enfin pu repartir et terminer le rallye. Pour ma première saison, je veux accomplir le plus de kilomètres possibles, et ainsi faire le plein d’expérience en vue du futur. Je n’ai que 22 ans, mais j’avoue une passion pour ce sport. Mon objectif est de progresser, pour un jour avoir mon mot à dire dans le groupe de tête. Ce n’est bien sûr pas simple, car en Stellantis Cup, il y a beaucoup de très bons pilotes, mais nous faisons de notre mieux.’’ Emile Breittmayer a disputé au South Belgian Rally sa première épreuve au volant d’une Hyundai i20 R5. Chaque spéciale était donc une découverte et un apprentissage, ce qui s’est traduit par une bonne prestation en fin de rallye. “Lors de la première boucle, nous avons vraiment appris à connaître la voiture. Et dès la boucle suivante, les chronos étaient d’emblée meilleurs. Nous avons pu maintenir ce rythme jusqu’à la dernière boucle, et progressivement, nous avons gagné en confiance. Si on compare à la Ford Escort ou à la Porsche 911 que j’ai pilotées lors d’épreuves historiques, on peut parler d’un univers totalement différent. C’était donc une agréable prise de connaissance, et j’aspire à renouveler l’expérience.’’
